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Cannabis: retrait de permis pour les consommateurs

Le cannabis peut avoir des effets dévastateurs sur la conduite. Dans le cadre d’un contrôle de police les consommateurs encourent un retrait de permis.

Conduire sous l’emprise de cannabis ou de toute autre substance illicite est sévèrement sanctionné par le Code de la route. Troubles de l’équilibre, diminution du temps de réaction, baisse de l’attention, les substances psychoactives peuvent avoir de nombreux effets indésirables sur la conduite. Afin de dissuader les consommateurs et dans un souci de prévention routière, les forces de l’ordre sont depuis peu en mesure de retirer le permis de conduire aux personnes se trouvant en possession de cannabis, même si celles-ci ne sont pas au volant. Afin de récupérer le permis, le conducteur devra alors effectuer une visite médicale ainsi qu’une évaluation psychotechnique auprès d’un centre agréé. Un dispositif qui est bien entendu valable pour la totalité des substances prohibées en France (extasy, cocaïne, LSD…). En plus du retrait de permis, le conducteur s’expose également aux diverses sanctions prévues par le Code pénal (amende, peine d’emprisonnement…).

Détention de cannabis: visite médicale et retrait de permis

L’article R. 211-11 du Code de la route permet au préfet de prescrire une visite médicale  « dans le cas où les informations en sa possession lui permettent d’estimer que l’état physique du titulaire du permis peut être incompatible avec le maintien de ce permis de conduire ». Ainsi, une personne se trouvant en possession de substances psychotropes lors d’un contrôle de police sera amenée à passer un examen médical auprès de la commission médicale primaire de la préfecture dont il dépend et à y présenter des résultats d’analyses toxicologiques. Dans la mesure où une consommation régulière de stupéfiants est détectée, ou si les médecins agréés de la commission médicale décèlent une pathologie incompatible avec la conduite, le retrait de permis sera prononcé.

Julien Aboukrat
Julien Aboukrathttps://www.aaaep.fr/
Avid d'aventures sur les routes, je me consacre à décrypter les enjeux de la sécurité routière et les dernières tendances automobiles. À travers ce blog, je combine ma passion pour la conduite et mon souci du détail pour offrir des perspectives uniques sur les actualités du permis de conduire et la culture auto. Suivez-moi pour naviguer ensemble à travers les innovations et conseils qui façonnent l'expérience de conduite moderne.

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1 COMMENTAIRE

  1. La punition n’est pas la solution pour obtenir une non-consommation de drogue, ni, bien sûr, pour une non-production de cette dernière ! C’est tout à fait évident dans le cas de condamnation par la Justice : une action, bien qu’interdite par la loi, a tout de même été réalisée !
    Mais comme l’alcool est l’exemple parfait de l’échec d’une interdiction (prohibition assez catastrophique, de 1919 à 1933 aux USA) et de l’échec d’une légalisation ( il coûte bien plus cher en maux et financièrement à la société qu’il ne rapporte de devises aux entreprises et de taxes à l’État ), il faut comprendre ce qui se passe.
    Le cannabis dit récréatif (ou une drogue quelconque) semblent souvent être fortement consommés par des personnes qui connaissent un mal être qui s’est prolongé, et qui les fait souffrir sans arrêt.… Un arrêt de consommation ? Le mal-être revient !
    Les condamner n‘est pas bon, et une dépénalisation ne change pas la donne : comment s’occuper de ce mal être ?
    Certainement pas avec d’autres drogues, alcool ou médicaments psychotropes, qui sont très dangereux (sinon davantage) lorsqu’ils sont pris non modérément ! Le cannabis récréatif peu devenir aussi dangereux que ces produits s’il est consommé immodérément ( comme le sucre, le tabac, etc). Toutes ces substances, trop consommées, blesseront l’organisme dans la proportion de leur consommation.
    Il faut aller chercher dans les autres activités humaines qui s’occupent de l’esprit (autres que psychologie et psychiatrie), ou qui proposent des activités saines : un travail aimé, un sport, de la lecture, une vie sociale active, se former et ne pas arrêter, etc.
    Cependant un point important s’applique aux jeunes qui décrochent scolairement et qui se mettent à consommer du cannabis ou une autre drogue : selon l’humaniste américain Ron Hubbard, dans bien des cas la cause de ce décrochage est due au départ au mal être provoqué par une incompréhension d’un seul ou de plusieurs sujets étudiés, incompréhension due à une mauvaise compréhension d’un seul mot clé ou de plusieurs mots rencontrés dans leur étude.
    Une clarification complète du ou des mots mal compris dans un bon dictionnaire, dans une bonne grammaire ou dans le glossaire scientifique adéquat sauve une vie ! Le mal être s’évanouit et l’élève retrouve confiance en lui et en sa capacité à participer à la société en place.

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