Divulguée et présentée au mois de janvier dernier, les Hyundai Ioniq sont au nombre de trois s’exposent pour la première fois au salon de Genève. Hyundai lancera son tout nouveau modèle Ioniq proposé à la fois en version hybride, électrique et hybride rechargeable, dès septembre. Avec l’arrivée de ce véhicule sur un segment C peu concurrencé avec ces types de motorisations, Lionel French-Keogh, le dirigeant de Hyundai France, vise 2 500 unités dès 2017.
La marque Hyundai met un coup d’accélérateur sur le marché des motorisations alternatives en lançant un tout nouveau modèle proposant trois types de moteurs: un hybride, un électrique et un hybride rechargeable. La version hybride arrivera sur le marché français à partir du mois de septembre prochain. Suivront ensuite la version électronique à l’occasion du Mondial de l’automobile en octobre et la version hybride rechargeable au cours du 1er septembre 2017. « Nous arriverons avec ioniq sur un segment C qui a aujourd’hui très peu de concurrents avec ces motorisations. C’est donc pour nous une énorme opportunité, d’autant que nos concurrents ont déjà fait le travail d’éducation du marché » souligne Lionel French-Keogh, directeur général de Hyundai France.
Hyundai Ioniq s’attaque à la Prius, la Leaf et la Golf GTE
Sur le marché de l’hybride, ont en effet libéralement participé à la démocratisation de cette technologie , Toyota et sa Prius. Le segment C compte donc maintenant plusieurs modèles hybrides dont les Peugeot 308 et 3008. Mais la Prius, qui avec sa nouvelle génération de moteur reste la moins émettrice du marché (70g de CO2/km), reste le benchmark pour ioniq. Avec un moteur 4 cylindres essence 1,6 l’atmosphérique de 105 ch associé à un bloc électrique de 32 KW (43,5 ch), ioniq émet pour sa part 79g de CO2/km. « Cette différence est liée au fait que notre motorisation est plus puissante que celle de Prius. Ioniq est en outre proposé avec une boîte double embrayage à six rapports DCT-6 qui permet d’avoir un modèle hybride plaisant à conduire » insite M.French-Keogh.
En version électrique, Ioniq vient se confronter à la Nissan Leaf qui domine encore largement le segment C électrique (2 220 unités en 2015 contre 125 pour l’eGolf de Volkswagen par exemple). Mais Ioniq arrive là avec une batterie de 28 KWh qui lui permet d’offrir une autonomie de 250 Km comme la nouvelle batterue 30 KWh de la Leaf. Aussi sur le marché des hybrides rechargeables, où Volkswagen est la seule marque généraliste présente, Ioniq vise la Golf GTE, leader sur ce segment de marché (1 695 unités en 2015). Or, quand la Golf GTE annonce 35g de CO2/km, Ioniq en promet 32 g/km.
Basculer les clients d’i30 sur Ioniq
Les tarifs de Ioniq n’ont pas encore arrêtés mais, pour le dirigeant, la priorité est de mettre en place une tarification permettant « de gérer la montée en gamme par les motorisations ».
« Il nous faut une tarification cohérente pour le client et avec la construction de notre gamme. L’idée est de monter en gamme en faisant basculer certains clients d’i30 Diesel sur Ioniq » explique M.French-Keogh.
« Il faudra que nous mettions en avant les économies que permet de réaliser Ioniq dans ses différentes motorisations. Ce souci économique reste la première raison d’achat, même pour les possesseurs d’un véhicule électrique, loin devant la conscience écologique, c’est donc la clé pour assurer le succès de Ioniq » ajoute-t-il.
Le dirigeant prévoit environ 2 500 ventes de Ioniq en 2017, première année de disponibilité des trois versions. La moitié des volumes viendront de la version hybride, estime M.French-Keogh, pendant que l’autre moitié sera partagée à parts égales entre l’électrique et l’hybride rechargeable.
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