Alexandre Despretz a compilé les pires excuses des conducteus qu’il a contrôlés en excès de vitesse depuis 2014 où il est devenu motard au sein de la police.
Avec un compteur qui affiche plus de 100.000 kilomètres, Alexandre Despretz a rencontré un grand nombre d’usagers de la route et effectué un grand nombre de contrôles de vitesse. C’est en verbalisant qu’il lui aura été donné d’entendre les excuses les plus farfelues de la part des automobilistes ne respectant pas les limitations de vitesse pour éviter une contravention. Alexandre Despretz a déjà publié deux ouvrages intitulés « Brèves de volant » -en 2011 puis en 2012- regroupant les perles des automobilistes. Avec la parution jeudi de son nouveau cru « Les bonnes excuses des mauvais conducteurs » (éditions Cherche-Midi), cet agent de police non dénué de sens de l’humour nous promet de nouvelles pépites bien choisies. Par exemple, un homme qui déclare avoir des difficultés a appuyer sur la pédale de freins à cause d’une gangrène qui lui dévore la jambe gauche, celui qui explique son taux d’alcoolémie par la dégustation d’un bœuf bourguignon, ou encore ces deux dialogues particulièrement croustillants:
«Bonjour, vous avez bu?, interroge l’agent. – Non, juste une cuillère. – Regardez-vous, vous ne tenez pas debout. – Mais moi, Monsieur, je conduis assis.»
«Vous demeurez où Monsieur? – Vous, ne me traitez pas de demeuré!»
Les nouveaux filons d’Alexandre Despretz
Les brèves d’Alexandre Despretz rencontrent un tel succès que les conducteurs effectuant un stage de récupération de points se sont mis à lui envoyer les perles entendues en rattrapant leurs points de permis. Le constat du policier est sans appel, tout le monde sait accélérer, mais freiner c’est plus dur. Pour exemple, Arthur, candidat au stage, qui déclare que sur la route les gens sont dangeureux, car ils ne respectent pas la vitesse maximale autorisée, ils roulent en dessous. Un autre, plus philosophe, affirme qu’il roule vite pour rattraper du temps qu’il n’a pas encore perdu. Un dernier affirme farouchement que le plus grand danger sur la route, c’est son ex. Des propos qui prêtent à sourire, mais aussi à s’inquiéter de l’inconscience voire de l’irresponsabilité de certains conducteurs. Alexandre Despretz s’est également mis à travailler en collaboration avec la Sécurité routière à partir des brèves répertoriées. Un bon moyen selon lui d’humaniser les agents de police et de montrer à tous que faire partie des forces de l’ordre ne signifie pas être un robot.
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